Au mitan de ce mois d'août qui fleure bon le repos, les retrouvailles en famille ou les repas entre amis, mais aussi, marqué par des pics de chaleur, la sécheresse et les incendies, qui font souffrir, voici la Fête de l'Assomption de Marie
Cette fête nous montre un chemin et le sens de notre vie.
Marie élevée dans la gloire du ciel nous dit que le but de notre vie est en haut, en Dieu, non sur la terre. C’est là que nous serons tous rassemblés un jour, comme pour un banquet cosmique
De plus, la liturgie de ce jour offre à notre méditation la parole la plus développée de Marie dans l'Évangile, qui est le Magnificat. Ce n’est pas un récit, mais un poème. Ce n’est pas un discours, mais une prière, une louange. Par-delà l’Élévation de Marie, le Magnificat célèbre l'irruption du salut dans l'histoire avec des mots que peuvent reprendre tous les fils d'Abraham.
À son exemple de Marie, le croyant est invité à conjuguer la grandeur, la bienveillance et la force de Dieu.
- D'un Dieu étonnant qui se penche sur sa servante jusqu'à s'unir à l'humanité humiliée.
- D'un Seigneur qui congédie les riches et comble les affamés.
- D'un Père qui choisit ce qui est faible pour confondre ce qui est fort,
ce qui n'est rien pour réduire à rien ce qui est.
Vivre l'Église, c'est croire avec Marie qu'il y a aussi un soleil pour les plus petits, les bénis du Père.